Voici la suite des paysans
Pour justifier de la fortune actuelle du régisseur des Aigues au tribunal des pro- babilités, il est nécessaire d’en expliquer les commencements. Protégé par son père, le jeune Gaubertin fut nommé maire de Blangy. Il put donc faire payer en argent malgré les lois, en terrorisant (un mot du temps) les débiteurs qui pouvaient à sa guise être ou non frappés par les écrasantes réquisitions de la République.
Le régisseur, lui, donna des assignats à sa bourgeoise, tant que dura le cours de ce papier-monnaie, qui, s’il ne fit pas la fortune publique, fit du moins beaucoup de fortunes particulières. De 1792 à 1795, pendant trois ans, le jeune Gaubertin ré- colta cent cinquante mille livres aux Aigues, avec lesquelles il opéra sur la place de Paris. Bourrée d’assignats, mademoiselle Laguerre fut obligée de battre monnaie avec ses diamants désormais inutiles ; elle les remit à Gaubertin qui les vendit et lui en rapporta fidèlement le prix en argent. Ce trait de probité toucha beaucoup mademoiselle, elle crut dès lors en Gaubertin comme en Piccini.
Afin de permettre aux niveaux plus faibles de participer au thème.
La phrase à traduire -.........,.,, les commencements............,.................--------
Les plus forts iront jusqu’au bout
Pour justifier de la fortune actuelle du régisseur des Aigues au tribunal des pro- babilités, il est nécessaire d’en expliquer les commencements. Protégé par son père, le jeune Gaubertin fut nommé maire de Blangy. Il put donc faire payer en argent malgré les lois, en terrorisant (un mot du temps) les débiteurs qui pouvaient à sa guise être ou non frappés par les écrasantes réquisitions de la République.
Le régisseur, lui, donna des assignats à sa bourgeoise, tant que dura le cours de ce papier-monnaie, qui, s’il ne fit pas la fortune publique, fit du moins beaucoup de fortunes particulières. De 1792 à 1795, pendant trois ans, le jeune Gaubertin ré- colta cent cinquante mille livres aux Aigues, avec lesquelles il opéra sur la place de Paris. Bourrée d’assignats, mademoiselle Laguerre fut obligée de battre monnaie avec ses diamants désormais inutiles ; elle les remit à Gaubertin qui les vendit et lui en rapporta fidèlement le prix en argent. Ce trait de probité toucha beaucoup mademoiselle, elle crut dès lors en Gaubertin comme en Piccini.
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Les plus forts iront jusqu’au bout