Voici la suite des paysans
Loin de là, trois procès dont un déjà gagné par Rigou, pendaient au tribunal de La-Ville- aux-Fayes, entre le général et l’ex-moine. Jusqu’à ce jour, Montcornet avait été si fort occupé par ses intérêts de vanité, par son mariage, qu’il ne s’était plus souvenu de Rigou ; mais, aussitôt que le conseil de se substituer à Rigou lui fut donné par Sibilet, il demanda des chevaux de poste et alla faire une visite au préfet.
Le préfet, le comte Martial de la Roche-Hugon, était l’ami du général depuis 1804. Ce fut un mot dit à Montcornet par ce Conseiller d’Etat, dans une conver- sation à Paris, qui détermina l’acquisition des Aigues. Le comte Martial, préfet sous Napoléon, resté préfet sous les Bourbons flattait l’évêque pour se maintenir en place. Or, déjà Monseigneur avait plusieurs fois demandé le changement de Rigou.
Les niveaux plus faibles peuvent s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu’au bout
Loin de là, trois procès dont un déjà gagné par Rigou, pendaient au tribunal de La-Ville- aux-Fayes, entre le général et l’ex-moine. Jusqu’à ce jour, Montcornet avait été si fort occupé par ses intérêts de vanité, par son mariage, qu’il ne s’était plus souvenu de Rigou ; mais, aussitôt que le conseil de se substituer à Rigou lui fut donné par Sibilet, il demanda des chevaux de poste et alla faire une visite au préfet.
Le préfet, le comte Martial de la Roche-Hugon, était l’ami du général depuis 1804. Ce fut un mot dit à Montcornet par ce Conseiller d’Etat, dans une conver- sation à Paris, qui détermina l’acquisition des Aigues. Le comte Martial, préfet sous Napoléon, resté préfet sous les Bourbons flattait l’évêque pour se maintenir en place. Or, déjà Monseigneur avait plusieurs fois demandé le changement de Rigou.
Les niveaux plus faibles peuvent s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu’au bout