Voici la suite des paysans
- Mon cher ami, lui dit le maire de La-Ville-aux-Fayes qui savait parler à chacun son langage, ce qui t’arrive nous attend tous. Les nobles sont revenus, les gens titrés par l’Empereur font cause commune avec eux ; ils veulent tous écraser le peuple, rétablir les anciens droits, nous ôter nos biens ; mais nous sommes Bourguignons, il faut nous défendre, il faut renvoyer les arminacs à Paris. Retourne à Blangy, tu seras garde-vente pour le compte de monsieur Polissard, l’adjudicataire des bois de Ronquerolles. Va, mon gars, je trouverai bien à t’occuper toute l’année. Mais songes-y ? C’est des bois à nous autres !... Pas un délit, ou sinon confonds tout. Envoie les faiseurs de bois aux Aigues. Enfin, s’il y a des fagots à vendre, qu’on achète les nôtres, et jamais ceux des Aigues.
Les niveaux plus faibles peuvent s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu’au bout
- Mon cher ami, lui dit le maire de La-Ville-aux-Fayes qui savait parler à chacun son langage, ce qui t’arrive nous attend tous. Les nobles sont revenus, les gens titrés par l’Empereur font cause commune avec eux ; ils veulent tous écraser le peuple, rétablir les anciens droits, nous ôter nos biens ; mais nous sommes Bourguignons, il faut nous défendre, il faut renvoyer les arminacs à Paris. Retourne à Blangy, tu seras garde-vente pour le compte de monsieur Polissard, l’adjudicataire des bois de Ronquerolles. Va, mon gars, je trouverai bien à t’occuper toute l’année. Mais songes-y ? C’est des bois à nous autres !... Pas un délit, ou sinon confonds tout. Envoie les faiseurs de bois aux Aigues. Enfin, s’il y a des fagots à vendre, qu’on achète les nôtres, et jamais ceux des Aigues.
Les niveaux plus faibles peuvent s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu’au bout
Dernière édition par Helene le Sam 12 Avr - 3:12, édité 1 fois