Voici la suite des Paysans
Les niveaux les plus faibles pourront s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu'au bout.
Tous les dimanches, le procureur du roi, sa femme, monsieur, madame et mademoiselle Elise Gaubertin, venaient dîner chez les Soudry de Soulanges. Quand le sous-préfet était prié, quand le maître de poste, m. Guerbet de Couches, arrivait manger la fortune du pot, Soulanges avait le spectacle de quatre équipages départementaux à la porte de la maison Soudry.
Chapître II- LES CONSPIRATEURS CHEZ LA REINE
En débouchant là, vers cinq heures et demie, Rigou savait trouver les habitués du salon de Soudry tous à leur poste. Chez le maire, comme dans toute la ville, on dînait à trois heures, selon l'usage du dernier siècle. De cinq heures à neuf heures, les notables de Soulanges venaient échanger les nouvelles, faire leurs speeches politiques, commenter les événements marquants de la vie privée de toute la vallée, et parler des Aigues, qui défrayaient la conversation pendant une heure tous les jours.
manger la fortune du pot=Littré ne semble pas connaître cet emploi transitif-lequel pourrait n'être qu'une faute d'impression scrupuleusement perpétuée.
On dit "manger à la fortune du pot", c'est à dire "sans façon, à la bonne franquette" (on mange ce qui se trouve sur la table)
Les niveaux les plus faibles pourront s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu'au bout.
Tous les dimanches, le procureur du roi, sa femme, monsieur, madame et mademoiselle Elise Gaubertin, venaient dîner chez les Soudry de Soulanges. Quand le sous-préfet était prié, quand le maître de poste, m. Guerbet de Couches, arrivait manger la fortune du pot, Soulanges avait le spectacle de quatre équipages départementaux à la porte de la maison Soudry.
Chapître II- LES CONSPIRATEURS CHEZ LA REINE
En débouchant là, vers cinq heures et demie, Rigou savait trouver les habitués du salon de Soudry tous à leur poste. Chez le maire, comme dans toute la ville, on dînait à trois heures, selon l'usage du dernier siècle. De cinq heures à neuf heures, les notables de Soulanges venaient échanger les nouvelles, faire leurs speeches politiques, commenter les événements marquants de la vie privée de toute la vallée, et parler des Aigues, qui défrayaient la conversation pendant une heure tous les jours.
manger la fortune du pot=Littré ne semble pas connaître cet emploi transitif-lequel pourrait n'être qu'une faute d'impression scrupuleusement perpétuée.
On dit "manger à la fortune du pot", c'est à dire "sans façon, à la bonne franquette" (on mange ce qui se trouve sur la table)