Voici la suite des Paysans
Les niveaux les plus faibles pourront s'arrêter après la première phrase.
Les plus forts ront jusqu'au bout.
Ce mot rendit les deux époux songeurs. Quand Jeannette vint annoncer que tout était prêt, Soudry lui dit un:" Viens m'aider!" qui fit sourire l'ancien Bénédictin.
"Voilà encore une différence, dit-il, moi je te laisserais sans crainte avec Annette, mon compère."
Un quart d'heure après, Soudry, en grande tenue, monta dans le cabriolet, et les deux amis tournèrent le lac de Soulanges pour aller à La-Ville-aux-Fayes.
"Et ce château-là?... dit Rigou quand il atteignit à l'endroit d'où le château se voyait en profil."
Le vieux révolutionnaire mit à ce mot un accent où se révélait la haine que nourrissent les bourgeois campagnards contre les grands châteaux et les grandes terres.
"Mais tant que je vivrai, j'espère bien le voir débout, répliqua l'ancien gendarme; le comte de Soulanges a été mon général; il m'a rendu service; il m'a très bien fait régler ma pension, et puis il laisse gérer sa terre à Lupin, dont le père y a fait sa fortune. Après Lupin ce sera un autre, et tant qu'il y aura des Soulanges, on respectera cela!... Ces gens-là sont bons enfants, ils laissent à chacun sa récolte, et ils s'en trouvent bien..."
Les niveaux les plus faibles pourront s'arrêter après la première phrase.
Les plus forts ront jusqu'au bout.
Ce mot rendit les deux époux songeurs. Quand Jeannette vint annoncer que tout était prêt, Soudry lui dit un:" Viens m'aider!" qui fit sourire l'ancien Bénédictin.
"Voilà encore une différence, dit-il, moi je te laisserais sans crainte avec Annette, mon compère."
Un quart d'heure après, Soudry, en grande tenue, monta dans le cabriolet, et les deux amis tournèrent le lac de Soulanges pour aller à La-Ville-aux-Fayes.
"Et ce château-là?... dit Rigou quand il atteignit à l'endroit d'où le château se voyait en profil."
Le vieux révolutionnaire mit à ce mot un accent où se révélait la haine que nourrissent les bourgeois campagnards contre les grands châteaux et les grandes terres.
"Mais tant que je vivrai, j'espère bien le voir débout, répliqua l'ancien gendarme; le comte de Soulanges a été mon général; il m'a rendu service; il m'a très bien fait régler ma pension, et puis il laisse gérer sa terre à Lupin, dont le père y a fait sa fortune. Après Lupin ce sera un autre, et tant qu'il y aura des Soulanges, on respectera cela!... Ces gens-là sont bons enfants, ils laissent à chacun sa récolte, et ils s'en trouvent bien..."