Le château de ma mère de Marcel Pagnol
Chapitre 10
Il fallut ensuite enfiler deux tricots l'un sur l'autre, puis une blouse, soigneusement boutonnée, puis la pélerine de drap. Enfin, elle m'enfonça un béret jusqu'aux oreilles, et rabattit par-dessus le capuchon pointu des nains de Blanche-Neige et des sergents de ville.
Pendant ce temps, ma tante Rose fagotait Lili de la même façon. La pèlerine de Paul était bien courte, mais elle protégeait au moins sa tête et ses épaules.
Comme nous sortions de la maison, la pluie s' arrêta et un rayon de soleil fusa tout à coup sur les oliviers brillants.
"Marchons vite! dis-je. Ils vont aller à la chasse, il faudra encore faire les chiens et aujourd'hui ça ne me plaît pas. Puisqu'ils veulent partir demain ils n'ont qu'à aller chasser tout seuls."
Chapitre 10
Il fallut ensuite enfiler deux tricots l'un sur l'autre, puis une blouse, soigneusement boutonnée, puis la pélerine de drap. Enfin, elle m'enfonça un béret jusqu'aux oreilles, et rabattit par-dessus le capuchon pointu des nains de Blanche-Neige et des sergents de ville.
Pendant ce temps, ma tante Rose fagotait Lili de la même façon. La pèlerine de Paul était bien courte, mais elle protégeait au moins sa tête et ses épaules.
Comme nous sortions de la maison, la pluie s' arrêta et un rayon de soleil fusa tout à coup sur les oliviers brillants.
"Marchons vite! dis-je. Ils vont aller à la chasse, il faudra encore faire les chiens et aujourd'hui ça ne me plaît pas. Puisqu'ils veulent partir demain ils n'ont qu'à aller chasser tout seuls."