Le temps des secrets de Marcel Pagnol
Chapitre 7
J'avais surtout remarqué qu'elles balançaient leur derrière en marchant, ce qui m'inspirait une sorte d'inquiétude. Il y avait même une amie de ma mère qui avait la figure tout enfarinée comme une sardine crue, avec la bouche peinte, et les paupières charbonneuses.
Elle m'embrassait très gentiment, et ça ne me déplaisait pas: mais quand elle était partie, il fallait me débarbouiller, et mon père ouvrait la fenêtre, parce que ça sentait plus fort que chez le coiffeur.
Un jour ma mère avait dit:
"Ce n'est pas de sa faute si elle a mal tourné..."
J'avais compris que la mauvaise tournure des affaires de cette dame n'était rien d'autre que sa manie de se peindre, afin de tromper les gens sur sa beauté, ce qui ne me paraissait pas très honnête.
Chapitre 7
J'avais surtout remarqué qu'elles balançaient leur derrière en marchant, ce qui m'inspirait une sorte d'inquiétude. Il y avait même une amie de ma mère qui avait la figure tout enfarinée comme une sardine crue, avec la bouche peinte, et les paupières charbonneuses.
Elle m'embrassait très gentiment, et ça ne me déplaisait pas: mais quand elle était partie, il fallait me débarbouiller, et mon père ouvrait la fenêtre, parce que ça sentait plus fort que chez le coiffeur.
Un jour ma mère avait dit:
"Ce n'est pas de sa faute si elle a mal tourné..."
J'avais compris que la mauvaise tournure des affaires de cette dame n'était rien d'autre que sa manie de se peindre, afin de tromper les gens sur sa beauté, ce qui ne me paraissait pas très honnête.