Voici la suite des paysans
Godain, l’avare sans or, le plus cruel de tous les avares ; car avant celui qui couve son argent, ne faut-il pas mettre celui qui en cherche, l’un regarde en dedans de lui-même, l’autre regarde en avant avec une fixité terrible ; ce Godain vous eût représenté le type des plus nombreuses physionomies paysannes. Ce manouvrier, petit homme réformé comme n’ayant pas la taille exigée pour le service militaire, naturellement sec, encore desséché par le travail et par la stupide sobriété sous laquelle expirent dans la campagne les travailleurs acharnés, comme Courtecuisse, montrait une figure, grosse comme le poing, qui tirait son jour de deux yeux jaunes tigrés de filets verts à points bruns, par lesquels la soif du bien à tout prix s’abreuvait de concupiscence, mais sans chaleur, car le désir d’abord bouillant s’était figé comme une lave.
Les niveaux plus faibles peuvent s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu’au bout
Godain, l’avare sans or, le plus cruel de tous les avares ; car avant celui qui couve son argent, ne faut-il pas mettre celui qui en cherche, l’un regarde en dedans de lui-même, l’autre regarde en avant avec une fixité terrible ; ce Godain vous eût représenté le type des plus nombreuses physionomies paysannes. Ce manouvrier, petit homme réformé comme n’ayant pas la taille exigée pour le service militaire, naturellement sec, encore desséché par le travail et par la stupide sobriété sous laquelle expirent dans la campagne les travailleurs acharnés, comme Courtecuisse, montrait une figure, grosse comme le poing, qui tirait son jour de deux yeux jaunes tigrés de filets verts à points bruns, par lesquels la soif du bien à tout prix s’abreuvait de concupiscence, mais sans chaleur, car le désir d’abord bouillant s’était figé comme une lave.
Les niveaux plus faibles peuvent s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu’au bout