Voici la suite des Paysans
Les niveaux les plus faibles pourront s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu'au bout.
Elle s'était si bien rappelé les airs de tête, les tons de fausset, les gestes, les façons de sa maîtresse, qu'en en retrouvant l'opulente existence, elle en avait retrouvé l'impertinence. Elle savait son XVIIIème siècle, les anecdotes des grands seigneurs et leurs parentés sur le bout du doigt. Cette érudition d'antichambre lui composait une conversation qui sentait son Oeil-de-Boeuf. Là donc, son esprit de soubrette passait pour de l'esprit de bon aloi. Au moral, la mairesse était, si vous voulez, du strass; mais, pour les Sauvages, le strass ne vaut-il pas le diamant?
Cette femme s'entendait aduler, diviniser comme jadis on divinisait sa maîtresse, par les gens de sa société qui trouvaient chez elle un dîner tous les huit jours, et du café, des liqueurs quand ils arrivaient au moment du dessert, hasard assez fréquent. Aucune tête de femme n'eût pu résister à la puissance exhilarante de cet encensement continu. Aucune tête de femme n'eût pu résister à la puissance exhilarante de cet encensement continu.
tons de fausset= voix de tête
oeil-de-boeuf=on appelle oeil-de- boeuf une fenêtre ronde percée dans quelque partie ronde d'un édifice. A Versailles, le Salon de l'Oeil-de-Boeuf, dominé en effet par un oeil-de-boeuf, servait d'antichambre à la chambre à coucher de Louis XIV; les courtisans s'y assemblaient pour attendre le passage du roi; ils s'y communiquaient entre eux les nouvelles, les indiscrétions, les potins. La Chronique de l'Oeil-de-Boeuf (1829-1833) n'est qu'une compilation anecdotique due à Touchard-Lafosse; elle n'a aucune valeur critique; néanmoins, et malgré le mépris où la tiennent les historiens, elle n'est dépourvue ni d'intérêt, ni de piquant, ni peut-être, par endroits, d'une exactitude secrète.
exhilarante= hilarante
Les niveaux les plus faibles pourront s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu'au bout.
Elle s'était si bien rappelé les airs de tête, les tons de fausset, les gestes, les façons de sa maîtresse, qu'en en retrouvant l'opulente existence, elle en avait retrouvé l'impertinence. Elle savait son XVIIIème siècle, les anecdotes des grands seigneurs et leurs parentés sur le bout du doigt. Cette érudition d'antichambre lui composait une conversation qui sentait son Oeil-de-Boeuf. Là donc, son esprit de soubrette passait pour de l'esprit de bon aloi. Au moral, la mairesse était, si vous voulez, du strass; mais, pour les Sauvages, le strass ne vaut-il pas le diamant?
Cette femme s'entendait aduler, diviniser comme jadis on divinisait sa maîtresse, par les gens de sa société qui trouvaient chez elle un dîner tous les huit jours, et du café, des liqueurs quand ils arrivaient au moment du dessert, hasard assez fréquent. Aucune tête de femme n'eût pu résister à la puissance exhilarante de cet encensement continu. Aucune tête de femme n'eût pu résister à la puissance exhilarante de cet encensement continu.
tons de fausset= voix de tête
oeil-de-boeuf=on appelle oeil-de- boeuf une fenêtre ronde percée dans quelque partie ronde d'un édifice. A Versailles, le Salon de l'Oeil-de-Boeuf, dominé en effet par un oeil-de-boeuf, servait d'antichambre à la chambre à coucher de Louis XIV; les courtisans s'y assemblaient pour attendre le passage du roi; ils s'y communiquaient entre eux les nouvelles, les indiscrétions, les potins. La Chronique de l'Oeil-de-Boeuf (1829-1833) n'est qu'une compilation anecdotique due à Touchard-Lafosse; elle n'a aucune valeur critique; néanmoins, et malgré le mépris où la tiennent les historiens, elle n'est dépourvue ni d'intérêt, ni de piquant, ni peut-être, par endroits, d'une exactitude secrète.
exhilarante= hilarante
Dernière édition par Yves le Dim 27 Déc - 8:44, édité 2 fois