Voici la suite des Paysans
Les niveaux les plus faibles pourront s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu'au bout.
Les poèmes accomplis de 178O à 1814 furent taillés sur le même patron, et celui sur le bilboquet les expliquera tous. Ils tenaient un peu du tour de force. Le Lutrin est le Saturne de cette abortive génération de poèmes badins, tous en quatre chants à peu près, car, d'aller jusqu'à six, il était reconnu qu'on fatiguait le sujet.
Ce poème de Gourdon, nommé la Bilboquéide, obéissait à la poétique de ces oeuvres départementales, invariables dans leurs règles identiques; elles contenaient dans le premier chant la description de la chose chantée, en débutant, comme chez Gourdon, par une invocation dont voici le modèle:
"Je chante ce doux jeu qui sied à tous les âges,
Aux petits comme aux grands, aux fous ainsi qu'aux sages;
Où notre agile main, au front d'un buis pointu,
Lance un globe à deux trous dans les airs suspendu.
Jeu charmant, des ennuis infaillible remède
Que nous eût envié l'inventeur Palamède!
O Muse des Amours et des Jeux et des Ris,
Descends jusqu'à mon toit, où, fidèle à Thémis,
Sur le papier du fisc, j'espace des syllabes.
Viens charmer...
Le Lutrin=Célèbre parodie épique de Nicolas Boileau en six chants publié entre 1672 et 1674, et en 1683.
Les niveaux les plus faibles pourront s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu'au bout.
Les poèmes accomplis de 178O à 1814 furent taillés sur le même patron, et celui sur le bilboquet les expliquera tous. Ils tenaient un peu du tour de force. Le Lutrin est le Saturne de cette abortive génération de poèmes badins, tous en quatre chants à peu près, car, d'aller jusqu'à six, il était reconnu qu'on fatiguait le sujet.
Ce poème de Gourdon, nommé la Bilboquéide, obéissait à la poétique de ces oeuvres départementales, invariables dans leurs règles identiques; elles contenaient dans le premier chant la description de la chose chantée, en débutant, comme chez Gourdon, par une invocation dont voici le modèle:
"Je chante ce doux jeu qui sied à tous les âges,
Aux petits comme aux grands, aux fous ainsi qu'aux sages;
Où notre agile main, au front d'un buis pointu,
Lance un globe à deux trous dans les airs suspendu.
Jeu charmant, des ennuis infaillible remède
Que nous eût envié l'inventeur Palamède!
O Muse des Amours et des Jeux et des Ris,
Descends jusqu'à mon toit, où, fidèle à Thémis,
Sur le papier du fisc, j'espace des syllabes.
Viens charmer...
Le Lutrin=Célèbre parodie épique de Nicolas Boileau en six chants publié entre 1672 et 1674, et en 1683.