NIKOS KAZANTZAKIS (KAZANTZAKI)
1883 - 1957
(L'explication de l'absence du S, je l'ai eue lors de la commémoration qui a eu lieu à Antibes le 23 septembre 2007 - comme chaque année mais en cette année de 50ème anniversaire de sa mort, elle prenait une autre dimension -, ville dans laquelle il a habité pendant 9 ans, à la fin de sa vie avec son épouse Eléni, rue du Bas Castelet, au cœur de la commune libre du Safranier.
C'est à sa demande expresse pour la citation de son nom en Français.
J'ai donc cherché en vain pendant des années à quel cas était employé son nom sans "S"….)
Vas aussi loin que tu peux, mon enfant ...
Parole d'un grand-père à son petit-fils in "Lettre au Gréco"
Comme son épitaphe (je n'espère rien, je n'ai peur de rien, je suis libre), ces mots de Nikos Kazantzakis sont particulièrement éloquents quant au sens qu'il donnait à sa vie….
Nikos Kazantzakis est né en 1883 à Candie (ou Megálo Kástro, aujourd'hui Héraklion – Ηράκλειο) en Crète.
Après des études à Athènes il a notamment été l'élève de Bergson à Paris. Après son retour en Grèce, il a beaucoup voyagé en Europe, en Egypte, en Chine, au Japon…Après la seconde guerre mondiale, il a fait partie des instances dirigeantes du Parti Socialiste Grec et a même été ministre mais il ne l'est guère resté longtemps.
C'est non seulement un grand écrivain Grec mais un grand écrivain tout court, qui a marqué tout le continent Européen, qui a œuvré pour la liberté.
Quelques mots sur KAZANTZAKIS à ANTIBES !
Il a habité un quartier très particulier de cette ville (dans laquelle il s'est installé en 1948).
Quartier dénommé "le safranier", composé de maisons typiques dans la vieille ville, près des remparts qui longent la mer. Ce quartier s'est érigé en "commune libre" qui élit son maire. Les habitants organisent de fréquentes fêtes de quartier, sous le moindre prétexte. Il s'agit d'une sorte d'enclave dans la ville ressemblant à un village. KAZANTZAKIS lui même a dit qu'il était entré "chrysalide" dans ce cocon et qu'il en était sorti "papillon".
Le souvenir de KAZANTZAKIS est entretenu par une association "les amis de KAZANTZAKIS" à l'origine de diverses manifestations. Une petite place, à proximité du musée PICASSO, sur les remparts, porte également son nom.
Dimanche 23 septembre 2007, une commémoration a été organisée à ANTIBES, devant la maison qu'il a occupée pendant son séjour dans cette ville
Sur la placette qui porte désormais son nom, en présence notamment du Consul de Grèce à Marseille, du Président de la société internationale des amis de Kazantzaki, du maire de la ville, quelques mots ont été prononcés rappelant les traits de cet Antibois d'adoption
Voir à ce sujet, l'article paru dans l'édition locale du journal NICE-MATIN
- Cet article retrace assez bien les moments forts de cette cérémonie au cours de laquelle une gerbe a été déposée devant la plaque commémorative apposée sur le mur de la maison de l'écrivain.
NICE MATIN édition Antibes, 24 septembre 2007 – article signé L. Q.
"A Antibes, KAZANTZAKIS, tel Ulysse, a eu le sentiment d'être revenu chez lui. Nous sommes tous les fils d'Ulysse, la prolongation de ce qu'a écrit Homère, des voyageurs en quête de notre territoire."C'est en des mots émouvants que le député-Maire Jean LEONETTI a rendu hommage hier matin à "l'homme libre" Nikos KAZANTZAKIS, sur la place que la ville d'antibes lui a dédiée au Haut Castellet du Safranier.
Venu de Marseille avec le consul général de Grèce Petros PANAYOTOPOULOS, Georges STASSINAKIS, le président de l'Association internationale des amis de Nikos KAZANTZAKIS, très ému, a demandé que l'on n'oublie pas l'épouse de l'écrivain, Hélène, qui a aussi habité et aimé Antibes.
L'Association internationale, dont la section française est présidée par Yvette Renoux-Hébert, célèbre cette année à travers le monde le cinquantième anniversaire de la mort de l'écrivain Grec auteur de Zorba (dédié au père d'Yvette) et de la dernière tentation du Christ. Une plaque sera dévoilée à sa mémoire le 10 octobre à Paris là où il vivait lorsqu'il suivait les cours de Bergson à la Sorbonne.
Et c'est parce que KAZANTZAKIS se considérait d'abord comme un poète – bien que surtout célèbre en tant que romancier – que des extraits de son Odyssée ont ensuite été déclamés salle du 8-Mai 1945 par Anne-Lise FRISCH et Christian LUCIANI, comédiens Suisse et Avignonais.
"La poésie est le sel qui empêche le monde de pourrir", avait écrit KAZANTZAKIS sur le livre d'or d'une librairie aujourd'hui disparue de la place de Gaulle à ANTIBES.
Les œuvres les plus connues :
1945 : La dernière tentation
1946 : Zorba le Grec (Qui n'a pas en mémoire le film de Michel Cacoyannis, avec Anthony Quinn ?)
1953 : La liberté ou la mort
1954 : Le Christ recrucifié
1955 : Lettre au Gréco
1963 : Les frères ennemis
Son grand poème l’Odyssée (33.333 vers)
A signaler, un livre écrit en français :
Toda-Raba en 1929
Ses œuvres théâtrales sont moins connues
Notamment Ascèse (Salvatore Dei – 1927), Mélissa (1939)
Voici le lien de l'Association des amis de Nikos KAZANTZAKI, qui renvoie à celui de la section Française.
http://www.chez.com/crete/kazan/societe_int.htm
et d'autres au sujet de Nikos KAZANTZAKIS :
http://www.historical-museum.gr/kazantzakis/index1.html
http://www.alpha-omegaonline.com/Kazanzakis.html
http://www.mikis-theodorakis.net/kazabiof.htm
Articles parus dans le bulletin d'info-Grèce :
http://www.info-grece.com/article.php?sid=3965&mode=&order=0&thold=0
http://www.info-grece.com/modules.php?name=Magazine&op=viewarticle&artid=129
http://www.info-grece.com/modules.php?name=Magazine&op=viewarticle&artid=130
Et quelques photos personnelles puisque lors de mes promenades dominicales je passe souvent devant la plaque commémorative et fais une halte sur son petit banc accueillant :
https://goo.gl/photos/JZiV5sYs36Cetfjo7
1883 - 1957
(L'explication de l'absence du S, je l'ai eue lors de la commémoration qui a eu lieu à Antibes le 23 septembre 2007 - comme chaque année mais en cette année de 50ème anniversaire de sa mort, elle prenait une autre dimension -, ville dans laquelle il a habité pendant 9 ans, à la fin de sa vie avec son épouse Eléni, rue du Bas Castelet, au cœur de la commune libre du Safranier.
C'est à sa demande expresse pour la citation de son nom en Français.
J'ai donc cherché en vain pendant des années à quel cas était employé son nom sans "S"….)
Vas aussi loin que tu peux, mon enfant ...
Parole d'un grand-père à son petit-fils in "Lettre au Gréco"
Comme son épitaphe (je n'espère rien, je n'ai peur de rien, je suis libre), ces mots de Nikos Kazantzakis sont particulièrement éloquents quant au sens qu'il donnait à sa vie….
Nikos Kazantzakis est né en 1883 à Candie (ou Megálo Kástro, aujourd'hui Héraklion – Ηράκλειο) en Crète.
Après des études à Athènes il a notamment été l'élève de Bergson à Paris. Après son retour en Grèce, il a beaucoup voyagé en Europe, en Egypte, en Chine, au Japon…Après la seconde guerre mondiale, il a fait partie des instances dirigeantes du Parti Socialiste Grec et a même été ministre mais il ne l'est guère resté longtemps.
C'est non seulement un grand écrivain Grec mais un grand écrivain tout court, qui a marqué tout le continent Européen, qui a œuvré pour la liberté.
Quelques mots sur KAZANTZAKIS à ANTIBES !
Il a habité un quartier très particulier de cette ville (dans laquelle il s'est installé en 1948).
Quartier dénommé "le safranier", composé de maisons typiques dans la vieille ville, près des remparts qui longent la mer. Ce quartier s'est érigé en "commune libre" qui élit son maire. Les habitants organisent de fréquentes fêtes de quartier, sous le moindre prétexte. Il s'agit d'une sorte d'enclave dans la ville ressemblant à un village. KAZANTZAKIS lui même a dit qu'il était entré "chrysalide" dans ce cocon et qu'il en était sorti "papillon".
Le souvenir de KAZANTZAKIS est entretenu par une association "les amis de KAZANTZAKIS" à l'origine de diverses manifestations. Une petite place, à proximité du musée PICASSO, sur les remparts, porte également son nom.
Dimanche 23 septembre 2007, une commémoration a été organisée à ANTIBES, devant la maison qu'il a occupée pendant son séjour dans cette ville
Sur la placette qui porte désormais son nom, en présence notamment du Consul de Grèce à Marseille, du Président de la société internationale des amis de Kazantzaki, du maire de la ville, quelques mots ont été prononcés rappelant les traits de cet Antibois d'adoption
Voir à ce sujet, l'article paru dans l'édition locale du journal NICE-MATIN
- Cet article retrace assez bien les moments forts de cette cérémonie au cours de laquelle une gerbe a été déposée devant la plaque commémorative apposée sur le mur de la maison de l'écrivain.
NICE MATIN édition Antibes, 24 septembre 2007 – article signé L. Q.
"A Antibes, KAZANTZAKIS, tel Ulysse, a eu le sentiment d'être revenu chez lui. Nous sommes tous les fils d'Ulysse, la prolongation de ce qu'a écrit Homère, des voyageurs en quête de notre territoire."C'est en des mots émouvants que le député-Maire Jean LEONETTI a rendu hommage hier matin à "l'homme libre" Nikos KAZANTZAKIS, sur la place que la ville d'antibes lui a dédiée au Haut Castellet du Safranier.
Venu de Marseille avec le consul général de Grèce Petros PANAYOTOPOULOS, Georges STASSINAKIS, le président de l'Association internationale des amis de Nikos KAZANTZAKIS, très ému, a demandé que l'on n'oublie pas l'épouse de l'écrivain, Hélène, qui a aussi habité et aimé Antibes.
L'Association internationale, dont la section française est présidée par Yvette Renoux-Hébert, célèbre cette année à travers le monde le cinquantième anniversaire de la mort de l'écrivain Grec auteur de Zorba (dédié au père d'Yvette) et de la dernière tentation du Christ. Une plaque sera dévoilée à sa mémoire le 10 octobre à Paris là où il vivait lorsqu'il suivait les cours de Bergson à la Sorbonne.
Et c'est parce que KAZANTZAKIS se considérait d'abord comme un poète – bien que surtout célèbre en tant que romancier – que des extraits de son Odyssée ont ensuite été déclamés salle du 8-Mai 1945 par Anne-Lise FRISCH et Christian LUCIANI, comédiens Suisse et Avignonais.
"La poésie est le sel qui empêche le monde de pourrir", avait écrit KAZANTZAKIS sur le livre d'or d'une librairie aujourd'hui disparue de la place de Gaulle à ANTIBES.
Les œuvres les plus connues :
1945 : La dernière tentation
1946 : Zorba le Grec (Qui n'a pas en mémoire le film de Michel Cacoyannis, avec Anthony Quinn ?)
1953 : La liberté ou la mort
1954 : Le Christ recrucifié
1955 : Lettre au Gréco
1963 : Les frères ennemis
Son grand poème l’Odyssée (33.333 vers)
A signaler, un livre écrit en français :
Toda-Raba en 1929
Ses œuvres théâtrales sont moins connues
Notamment Ascèse (Salvatore Dei – 1927), Mélissa (1939)
Voici le lien de l'Association des amis de Nikos KAZANTZAKI, qui renvoie à celui de la section Française.
http://www.chez.com/crete/kazan/societe_int.htm
et d'autres au sujet de Nikos KAZANTZAKIS :
http://www.historical-museum.gr/kazantzakis/index1.html
http://www.alpha-omegaonline.com/Kazanzakis.html
http://www.mikis-theodorakis.net/kazabiof.htm
Articles parus dans le bulletin d'info-Grèce :
http://www.info-grece.com/article.php?sid=3965&mode=&order=0&thold=0
http://www.info-grece.com/modules.php?name=Magazine&op=viewarticle&artid=129
http://www.info-grece.com/modules.php?name=Magazine&op=viewarticle&artid=130
Et quelques photos personnelles puisque lors de mes promenades dominicales je passe souvent devant la plaque commémorative et fais une halte sur son petit banc accueillant :
https://goo.gl/photos/JZiV5sYs36Cetfjo7