Voici la suite des Paysans
Les plus faibles pourront s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu'au bout.
Jean sortit par la porte cochère et fit entrer Vaudoyer un instant après, en lui disant:" Viens au jardin, monsieur a du monde."
Ce monde était Sibilet, qui, sous prétexte de s'entendre relativement à la signification du jugement que venait de faire Brunet, s'entretenait avec Rigou de tout autre chose. Il avait trouvé l'usurier achevant son dessert.
Sur une table carrée, éblouissante de linge, car, peu soucieux de la peine de sa femme et d'Annette, Rigou voulait du linge blanc tous les jours, le régisseur vit apporter une jatte de fraises, des abricots, des pêches, des cerises, des amandes, tous les fruits de la saison à profusion, servis dans des assiettes de porcelaine blanche, et sur des feuilles de vigne, presque aussi coquettement qu'aux Aigues.
En voyant Sibillet, Rigou lui dit de pousser le verrous aux portes battantes intérieures qui se trouvaient adaptées à chaque porte, autant pour garantir du froid que pour étouffer les sons et il lui demanda quelle affaire pressante l'obligeait à venir le voir en plein jour, tandis qu'il pouvait conférer si sûrement la nuit.
Les plus faibles pourront s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu'au bout.
Jean sortit par la porte cochère et fit entrer Vaudoyer un instant après, en lui disant:" Viens au jardin, monsieur a du monde."
Ce monde était Sibilet, qui, sous prétexte de s'entendre relativement à la signification du jugement que venait de faire Brunet, s'entretenait avec Rigou de tout autre chose. Il avait trouvé l'usurier achevant son dessert.
Sur une table carrée, éblouissante de linge, car, peu soucieux de la peine de sa femme et d'Annette, Rigou voulait du linge blanc tous les jours, le régisseur vit apporter une jatte de fraises, des abricots, des pêches, des cerises, des amandes, tous les fruits de la saison à profusion, servis dans des assiettes de porcelaine blanche, et sur des feuilles de vigne, presque aussi coquettement qu'aux Aigues.
En voyant Sibillet, Rigou lui dit de pousser le verrous aux portes battantes intérieures qui se trouvaient adaptées à chaque porte, autant pour garantir du froid que pour étouffer les sons et il lui demanda quelle affaire pressante l'obligeait à venir le voir en plein jour, tandis qu'il pouvait conférer si sûrement la nuit.
Dernière édition par Yves le Dim 8 Nov - 9:15, édité 1 fois