Le château de ma mère de Marcel Pagnol
Chapitre 12
"Une nuit, pendant qu'il dormait au jas de Baptiste, il a entendu marcher dehors. Et puis un grand soupir, comme une personne qui meurt. Alors il a regardé par une fente de la porte, et il a vu un berger très grand, avec son manteau, son bâton et un chapeau énorme. Tout gris du haut en bas."
Toujours pour lui être agréable, je chuchotai:
"C'était peut-être un vrai berger?
-Oh! que non! La preuve que c'était un fantôme, c'est que quand il a ouvert la porte, il n'y avait plus rien. Ni berger, ni fantôme, ni RIEN."
C'était une preuve accablante.
"Et qu'est-ce qu'il vient faire, ce fantôme? Qu'est-ce qu'il veut?
-A ce qu'il paraît qu'il était très riche, il avait au moins mille moutons. Des bandits l'ont assassiné, ils lui ont planté un grand poignard entre les épaules et ils lui ont pris un gros sac de pièces d'or. Alors, il revient tout le temps, pour se plaindre, et il cherche son trésor."
Chapitre 12
"Une nuit, pendant qu'il dormait au jas de Baptiste, il a entendu marcher dehors. Et puis un grand soupir, comme une personne qui meurt. Alors il a regardé par une fente de la porte, et il a vu un berger très grand, avec son manteau, son bâton et un chapeau énorme. Tout gris du haut en bas."
Toujours pour lui être agréable, je chuchotai:
"C'était peut-être un vrai berger?
-Oh! que non! La preuve que c'était un fantôme, c'est que quand il a ouvert la porte, il n'y avait plus rien. Ni berger, ni fantôme, ni RIEN."
C'était une preuve accablante.
"Et qu'est-ce qu'il vient faire, ce fantôme? Qu'est-ce qu'il veut?
-A ce qu'il paraît qu'il était très riche, il avait au moins mille moutons. Des bandits l'ont assassiné, ils lui ont planté un grand poignard entre les épaules et ils lui ont pris un gros sac de pièces d'or. Alors, il revient tout le temps, pour se plaindre, et il cherche son trésor."
Dernière édition par Yves le Dim 20 Juin - 6:53, édité 1 fois