Le château de ma mère de Marcel Pagnol
Chapitre 24
Je m'endormis en l'écoutant et, dans un rêve radieux, je vis le garde, défiguré par l'explosion du cigare, hérissé de flèches comme un porc-épic, se tordre horriblement sous l'effet du poison et tomber enfin au fond de la fosse où les six couteaux le transperçaient, tandis que Paul dansant comme un farfadet, chantait férocement: "C'est une passoire!"
Chapitre 25
Il nous était maintenant possible d'aller "aux collines" tous les samedis, sans trop de fatigue, notre vie en fut transformée.
Ma mère reprenait des couleurs; Paul grandit d'un seul coup, comme un diable qui sort de sa boîte; quant à moi, je bombais un torse aux côtes visibles, mais à la poitrine élargie; je mesurais souvent le tour de mes biceps avec le mètre en toile cirée et l'énormité de ces muscles faisait l'admiration de Paul.
Chapitre 24
Je m'endormis en l'écoutant et, dans un rêve radieux, je vis le garde, défiguré par l'explosion du cigare, hérissé de flèches comme un porc-épic, se tordre horriblement sous l'effet du poison et tomber enfin au fond de la fosse où les six couteaux le transperçaient, tandis que Paul dansant comme un farfadet, chantait férocement: "C'est une passoire!"
Chapitre 25
Il nous était maintenant possible d'aller "aux collines" tous les samedis, sans trop de fatigue, notre vie en fut transformée.
Ma mère reprenait des couleurs; Paul grandit d'un seul coup, comme un diable qui sort de sa boîte; quant à moi, je bombais un torse aux côtes visibles, mais à la poitrine élargie; je mesurais souvent le tour de mes biceps avec le mètre en toile cirée et l'énormité de ces muscles faisait l'admiration de Paul.