Voici la suite des paysans
Des guenilles séchaient sur les ronces qui poussaient effrontément, çà et là.
Au moment où le général arriva par l’avenue du pont, madame Courtecuisse récurait un poêlon dans lequel elle venait de faire du café au lait. Le garde, assis sur une chaise au soleil, regardait sa femme, comme un Sauvage eût regardé la sienne. Quand il entendit le pas d’un cheval, il tourna la tête, reconnut monsieur le comte, et se trouva penaud.
- Eh ! bien, Courtecuisse, mon garçon, dit le général au vieux garde, je ne m’étonne pas que l’on coupe mes bois avant messieurs Gravelot, tu prends ta place pour un canonicat !...
- Ma foi, monsieur le comte, j’ai passé tant de nuits dans vos bois, que j’y ai attrapé une fraîcheur. Je souffre tant ce matin, que ma femme nettoie le poêlon dans lequel a chauffé mon cataplasme.
Les niveaux plus faibles peuvent s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu’au bout
Des guenilles séchaient sur les ronces qui poussaient effrontément, çà et là.
Au moment où le général arriva par l’avenue du pont, madame Courtecuisse récurait un poêlon dans lequel elle venait de faire du café au lait. Le garde, assis sur une chaise au soleil, regardait sa femme, comme un Sauvage eût regardé la sienne. Quand il entendit le pas d’un cheval, il tourna la tête, reconnut monsieur le comte, et se trouva penaud.
- Eh ! bien, Courtecuisse, mon garçon, dit le général au vieux garde, je ne m’étonne pas que l’on coupe mes bois avant messieurs Gravelot, tu prends ta place pour un canonicat !...
- Ma foi, monsieur le comte, j’ai passé tant de nuits dans vos bois, que j’y ai attrapé une fraîcheur. Je souffre tant ce matin, que ma femme nettoie le poêlon dans lequel a chauffé mon cataplasme.
Les niveaux plus faibles peuvent s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu’au bout
Dernière édition par Helene le Dim 9 Mar - 3:42, édité 1 fois