Voici la suite des Paysans.
Les niveaux les plus faibles pourront s'arrêter après la première phrase.
Les plus forts iront jusqu'au bout.
Et d'aller! Cette avenue était une des plus délicieuses de la forêt; elle tourna bientôt en se rétrécissant et devint un sentier sinueux où le soleil descendait par les déchiquetures du toit de feuillages qui l'embrassait comme un berceau et où la brise apportait les senteurs du serpolet, des lavandes et des menthes sauvages, des rameaux flétris et des feuilles qui tombent en rendant un soupir; les gouttes de rosée, semées dans l'herbe et sur les feuilles, s'égrenaient tout autour, au passage de la légère voiture, et à mesure qu'elle allait, les promeneurs entrevoyaient les fantaisies mystérieuses du bois: ces fonds frais, où la verdure est humide et sombre, où la lumière se veloute, en s'y perdant; ces clairières à bouleaux élégants, dominés par un arbre centenaire, l'hercule de la forêt; ces magnifiques assemblages de troncs noueux, moussus, blanchâtres, à sillons creux, qui estompent des maculatures gigantesques, et cette bordure d'herbes fines, de fleurs grêles qui viennent sur les berges des ornières. Les ruisseaux chantaient.
Les niveaux les plus faibles pourront s'arrêter après la première phrase.
Les plus forts iront jusqu'au bout.
Et d'aller! Cette avenue était une des plus délicieuses de la forêt; elle tourna bientôt en se rétrécissant et devint un sentier sinueux où le soleil descendait par les déchiquetures du toit de feuillages qui l'embrassait comme un berceau et où la brise apportait les senteurs du serpolet, des lavandes et des menthes sauvages, des rameaux flétris et des feuilles qui tombent en rendant un soupir; les gouttes de rosée, semées dans l'herbe et sur les feuilles, s'égrenaient tout autour, au passage de la légère voiture, et à mesure qu'elle allait, les promeneurs entrevoyaient les fantaisies mystérieuses du bois: ces fonds frais, où la verdure est humide et sombre, où la lumière se veloute, en s'y perdant; ces clairières à bouleaux élégants, dominés par un arbre centenaire, l'hercule de la forêt; ces magnifiques assemblages de troncs noueux, moussus, blanchâtres, à sillons creux, qui estompent des maculatures gigantesques, et cette bordure d'herbes fines, de fleurs grêles qui viennent sur les berges des ornières. Les ruisseaux chantaient.