Le château de ma mère de Marcel Pagnol
Chapitre 24
Nous redescendîmes donc par la route ordinaire. Mais le soir même, à la sortie de l'école, il disparut pendant une demi-heure; quand il revint, il portait sous son bras trois ou quatre livres. Je n'en puis dire le nombre exact, car ce n'étaient que des liasses de feuilles imprimées, dont les bords jaunis et rongés par le temps rappelaient les broderies de pantalon de ma grand-mère.
"Nous allons, dit-il, nous documenter."
Ces volumes étaient, en effet, des tomes dépareillés de plusieurs ouvrages qui traitaient des "Canaux et Aqueducs", de l' "Irrigation des terres incultes" et des "Revêtements imperméables" tels qu'on les concevait au temps de M. de Vauban.
"C'est dans les vieux livres, me dit-il, que l'on trouve le plus de bon sens et les recettes les mieux éprouvées."
Il étala sur la table ces respectables épaves et se mit aussitôt au travail.
Chapitre 24
Nous redescendîmes donc par la route ordinaire. Mais le soir même, à la sortie de l'école, il disparut pendant une demi-heure; quand il revint, il portait sous son bras trois ou quatre livres. Je n'en puis dire le nombre exact, car ce n'étaient que des liasses de feuilles imprimées, dont les bords jaunis et rongés par le temps rappelaient les broderies de pantalon de ma grand-mère.
"Nous allons, dit-il, nous documenter."
Ces volumes étaient, en effet, des tomes dépareillés de plusieurs ouvrages qui traitaient des "Canaux et Aqueducs", de l' "Irrigation des terres incultes" et des "Revêtements imperméables" tels qu'on les concevait au temps de M. de Vauban.
"C'est dans les vieux livres, me dit-il, que l'on trouve le plus de bon sens et les recettes les mieux éprouvées."
Il étala sur la table ces respectables épaves et se mit aussitôt au travail.