Voici la suite des Paysans.
Les niveaux les plus faibles pourront s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu'au bout.
"Si ce mâtin de moine entendait ça, tu ne lui vendrais plus tes paroles si cher..."
En effet, si Rigou courait à Soulanges, il était emporté par l'importante nouvelle donnée par Sibilet qui lui parut menaçante pour la coalition secrète de la bourgeoisie avonnaise.
Fin de la 1ère partie.
Note: Le Feuilleton de La Presse comportait un alinéa supplémentaire, qu'on suppose avoir été supprimé par Mme de Balzac en vue d'atténuer la disproportion entre le schématisme de la seconde partie et l'ampleur annoncée par le romancier. Voici le reste de cet alinéa:"De la sphère paysanne, ce drame va donc s'élever jusqu'à la haute région des bourgeois de Soulanges et de La Ville-aux-Fayes, curieuses figures dont l'apparition dans le sujet, loin d'en arrêter le mouvement, va l'accélérer, comme des hameaux englobés dans une avalanche en rendent le cours plus rapide."
Ces lignes laissent supposer que Balzac apercevait lui-même, dans la premièr partie, la lenteur et l'enchevêtrement des préparations; rappelons d'ailleurs que, dans son projet, cette première partie semble n'avoir guère représenté que le quart de l'ouvrage total.
Deuxième partie. Chapitre 1er.
La première société de Soulanges
A six kilomètres environ de Blangy, pour parler légalement, et à une distance égale de La Ville-aux-Fayes, s'élève en amphithéâtre sur un monticule, ramification de la longue côte parallèle à celle au bas de laquelle coule l'Avonne, la petite ville de Soulanges, surnommée la Jolie, peut-être à plus juste titre que Mantes.
Au bas de cette colline, le Thune s'étale sur un fond d'argile d'une étendue d'environ trente hectares, au bout duquel les moulins de Soulanges, établis sur de nombreux îlots, dessinent une fabrique aussi gracieuse que pourrait l'inventer un architecte de jardins.
pour parler légalement= Ce mot confirme qu'au milieu du 19ème siècle la pratique courante était encore de compter les distances en lieues.
fabrique= ce mot désigne d'une manière générale la construction d'un édifice, plus spécialement selon Littré, une construction dont la principale décoration consiste dans l'arrangement et l'appareil des matériaux; par extension, toute construction servant à l'ornement d'un parc; enfin, en peinture, les bâtiments représentés dans un tableau pour agrémenter, humaniser, animer un paysage.
Les niveaux les plus faibles pourront s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu'au bout.
"Si ce mâtin de moine entendait ça, tu ne lui vendrais plus tes paroles si cher..."
En effet, si Rigou courait à Soulanges, il était emporté par l'importante nouvelle donnée par Sibilet qui lui parut menaçante pour la coalition secrète de la bourgeoisie avonnaise.
Fin de la 1ère partie.
Note: Le Feuilleton de La Presse comportait un alinéa supplémentaire, qu'on suppose avoir été supprimé par Mme de Balzac en vue d'atténuer la disproportion entre le schématisme de la seconde partie et l'ampleur annoncée par le romancier. Voici le reste de cet alinéa:"De la sphère paysanne, ce drame va donc s'élever jusqu'à la haute région des bourgeois de Soulanges et de La Ville-aux-Fayes, curieuses figures dont l'apparition dans le sujet, loin d'en arrêter le mouvement, va l'accélérer, comme des hameaux englobés dans une avalanche en rendent le cours plus rapide."
Ces lignes laissent supposer que Balzac apercevait lui-même, dans la premièr partie, la lenteur et l'enchevêtrement des préparations; rappelons d'ailleurs que, dans son projet, cette première partie semble n'avoir guère représenté que le quart de l'ouvrage total.
Deuxième partie. Chapitre 1er.
La première société de Soulanges
A six kilomètres environ de Blangy, pour parler légalement, et à une distance égale de La Ville-aux-Fayes, s'élève en amphithéâtre sur un monticule, ramification de la longue côte parallèle à celle au bas de laquelle coule l'Avonne, la petite ville de Soulanges, surnommée la Jolie, peut-être à plus juste titre que Mantes.
Au bas de cette colline, le Thune s'étale sur un fond d'argile d'une étendue d'environ trente hectares, au bout duquel les moulins de Soulanges, établis sur de nombreux îlots, dessinent une fabrique aussi gracieuse que pourrait l'inventer un architecte de jardins.
pour parler légalement= Ce mot confirme qu'au milieu du 19ème siècle la pratique courante était encore de compter les distances en lieues.
fabrique= ce mot désigne d'une manière générale la construction d'un édifice, plus spécialement selon Littré, une construction dont la principale décoration consiste dans l'arrangement et l'appareil des matériaux; par extension, toute construction servant à l'ornement d'un parc; enfin, en peinture, les bâtiments représentés dans un tableau pour agrémenter, humaniser, animer un paysage.