L'ami retrouvé de Fred Uhlman
Chapitre 4
Mon second effort déterminé se déploya au cours des quelques heures consacrées aux exercices physiques. En ce temps-là - peut-être est-ce aujourd'hui différent - nos professeurs, au Karl Alexander Gymnasium, tenaient le sport pour un luxe. Courir après un ballon pour le botter, comme cela se faisait en Amérique et en Angleterre, leur apparaissait comme une terrible perte d'un temps précieux qui eût pu être employé avec plus de profit à acquérir un peu de savoir. Deux heures par semaine pour fortifier son corps était considéré comme plus que suffisant. Notre professeur de gymnastique, Ma Loehr, surnommé Max-les-Biceps, un petit homme vigoureux et bruyant, brûlait désespérément de développer notre poitrine, nos bras et nos jambes aussi intensément que possible dans le temps réduit mis à sa disposition. Il utilisait à cet effet trois instruments de torture d'une notoriété internationale: la barre fixe, les barres parallèles et le cheval d'arçon.
Chapitre 4
Mon second effort déterminé se déploya au cours des quelques heures consacrées aux exercices physiques. En ce temps-là - peut-être est-ce aujourd'hui différent - nos professeurs, au Karl Alexander Gymnasium, tenaient le sport pour un luxe. Courir après un ballon pour le botter, comme cela se faisait en Amérique et en Angleterre, leur apparaissait comme une terrible perte d'un temps précieux qui eût pu être employé avec plus de profit à acquérir un peu de savoir. Deux heures par semaine pour fortifier son corps était considéré comme plus que suffisant. Notre professeur de gymnastique, Ma Loehr, surnommé Max-les-Biceps, un petit homme vigoureux et bruyant, brûlait désespérément de développer notre poitrine, nos bras et nos jambes aussi intensément que possible dans le temps réduit mis à sa disposition. Il utilisait à cet effet trois instruments de torture d'une notoriété internationale: la barre fixe, les barres parallèles et le cheval d'arçon.