Le temps des secrets de Marcel Pagnol
Chapitre 8
Mais comme je débouchais sur le sentier, je m'arrêtai net, la bouche entrouverte: sur une grosse pierre blanche, à l'ombre des basses branches d'un pin, une étrange créature était assise.
Chapitre 9
C'était une fille de mon âge, mais qui ne ressemblait en rien à celles que j'avais connues.
Sur de longues boucle d'un noir brillant, elle portait une couronne de coquelicots, et elle serrait sur son coeur une brassée de blanches clématites, mêlées d'iris des collines et de longues digitales roses.
Immobile et silencieuse, elle me regardait toute pâle; ses yeux étaient immenses, et violets comme ses iris.
Elle ne paraissait ni effrayée ni surprise, mais elle ne souriait pas, et elle ne disait rien, aussi mystérieuse qu'une fée dans un tableau.
Je fis un pas vers elle: elle sauta légèrement sur le tapis de thym.
Chapitre 8
Mais comme je débouchais sur le sentier, je m'arrêtai net, la bouche entrouverte: sur une grosse pierre blanche, à l'ombre des basses branches d'un pin, une étrange créature était assise.
Chapitre 9
C'était une fille de mon âge, mais qui ne ressemblait en rien à celles que j'avais connues.
Sur de longues boucle d'un noir brillant, elle portait une couronne de coquelicots, et elle serrait sur son coeur une brassée de blanches clématites, mêlées d'iris des collines et de longues digitales roses.
Immobile et silencieuse, elle me regardait toute pâle; ses yeux étaient immenses, et violets comme ses iris.
Elle ne paraissait ni effrayée ni surprise, mais elle ne souriait pas, et elle ne disait rien, aussi mystérieuse qu'une fée dans un tableau.
Je fis un pas vers elle: elle sauta légèrement sur le tapis de thym.