Le temps des secrets de Marcel Pagnol
Chapitre 11
C'était, devant la longue bâtisse, une esplanade ombragée, en haut d'une côte plongeante, et d'où l'on découvrait un vaste paysage de collines plus basses, sur lesquelles des champs s'étendaient entre des pinèdes. Un chemin de campagne, bordé d'oliviers, descendait vers le village dont on ne voyait que le clocher au-dessus de quelques toits.
Isabelle m'entraîna vers une belle femme blonde qui se balançait dans un hamac, un livre ouvert à la main.
J'avais vu des hamacs, dans les illustrations de Jules Verne: ils étaient faits de toile rude, et suspendus sous le pont d'un navire par des crochets de fer. J'avais compris que l'inventeur de ces lits, mollement balancés par la houle, avait eu pour but de bercer les petits matelots, pour faire entrer leur mère dans leurs rêves.
Chapitre 11
C'était, devant la longue bâtisse, une esplanade ombragée, en haut d'une côte plongeante, et d'où l'on découvrait un vaste paysage de collines plus basses, sur lesquelles des champs s'étendaient entre des pinèdes. Un chemin de campagne, bordé d'oliviers, descendait vers le village dont on ne voyait que le clocher au-dessus de quelques toits.
Isabelle m'entraîna vers une belle femme blonde qui se balançait dans un hamac, un livre ouvert à la main.
J'avais vu des hamacs, dans les illustrations de Jules Verne: ils étaient faits de toile rude, et suspendus sous le pont d'un navire par des crochets de fer. J'avais compris que l'inventeur de ces lits, mollement balancés par la houle, avait eu pour but de bercer les petits matelots, pour faire entrer leur mère dans leurs rêves.