Le temps des secrets de Marcel Pagnol
Chapitre 14 (fin)
Le reste était une tricherie, et comme je voyais Isabelle s'élever dans les airs, portée par la force ascensionnelle d'une vieille dame à cheveux blancs, de grosses larmes coulèrent sur mes joues, et je la serrai sur mon coeur pour la garder sur terre.
Toute pleurante, elle se mit à rire.
"Gros nigaud! dit-elle. Ce n'est qu'une histoire, et tout ça, ce n'est pas vrai. Tu devrais avoir honte de pleurer comme ça!
-Mais vous aussi, vous pleurez?
-Moi, je suis une fille. Et puis, ça me plaît de pleurer quand c'est pour rire! Tandis qu'un garçon..."
Elle s'interrompit soudain, et dit:
"Voilà mon père!"
Elle tira de sa poche un petit carré de dentelle, et s'essuya les yeux, pendant que je soufflais dans mon mouchoir à carreaux.
Chapitre 14 (fin)
Le reste était une tricherie, et comme je voyais Isabelle s'élever dans les airs, portée par la force ascensionnelle d'une vieille dame à cheveux blancs, de grosses larmes coulèrent sur mes joues, et je la serrai sur mon coeur pour la garder sur terre.
Toute pleurante, elle se mit à rire.
"Gros nigaud! dit-elle. Ce n'est qu'une histoire, et tout ça, ce n'est pas vrai. Tu devrais avoir honte de pleurer comme ça!
-Mais vous aussi, vous pleurez?
-Moi, je suis une fille. Et puis, ça me plaît de pleurer quand c'est pour rire! Tandis qu'un garçon..."
Elle s'interrompit soudain, et dit:
"Voilà mon père!"
Elle tira de sa poche un petit carré de dentelle, et s'essuya les yeux, pendant que je soufflais dans mon mouchoir à carreaux.