Le temps des secrets de Marcel Pagnol
Chapitre 17 (fin)
Mais tout cela, je l'ignorais encore; c'est pourquoi le lendemain matin, tout en trempant mes tartines dans un café au lait parfumé par les herbes des collines, je revivais ce premier rêve glorieux, et je me demandais si, par hasard, Isabelle n'avait pas eu le même.
Puis, je m'éveillai tout à fait, et je me souvins que Lili m'attendait.
Chapitre 18
Je pris donc le chemin du Collet, qui allait me conduire jusqu'à lui.
Il devait être déjà très occupé à battre le feuillage des amandiers, sous une grêle d'amandes sèches qui rebondissaient sur sa tête. Mais au croisement du chemin des Bellons, au lieu de marcher tout droit vers mon but, je tournai à gauche, et je montai à pas rapides vers la maison d'Isabelle. Ce n'était pas un bien grand détour, et je n'avais nullement l'intention de m'arrêter. Je passerais au large de la maison, et si je la voyais sur la terrasse, je luin ferais, de loin, un petit bonjour avec la main.
Chapitre 17 (fin)
Mais tout cela, je l'ignorais encore; c'est pourquoi le lendemain matin, tout en trempant mes tartines dans un café au lait parfumé par les herbes des collines, je revivais ce premier rêve glorieux, et je me demandais si, par hasard, Isabelle n'avait pas eu le même.
Puis, je m'éveillai tout à fait, et je me souvins que Lili m'attendait.
Chapitre 18
Je pris donc le chemin du Collet, qui allait me conduire jusqu'à lui.
Il devait être déjà très occupé à battre le feuillage des amandiers, sous une grêle d'amandes sèches qui rebondissaient sur sa tête. Mais au croisement du chemin des Bellons, au lieu de marcher tout droit vers mon but, je tournai à gauche, et je montai à pas rapides vers la maison d'Isabelle. Ce n'était pas un bien grand détour, et je n'avais nullement l'intention de m'arrêter. Je passerais au large de la maison, et si je la voyais sur la terrasse, je luin ferais, de loin, un petit bonjour avec la main.
Dernière édition par Yves le Jeu 22 Fév - 0:47, édité 1 fois