Le temps des secrets de Marcel PAGNOL
Chapitre 18
Le hamac était vide, et sous les acacias, il n'y avait personne.
Je refusai d'admettre que j'étais déçu, et je pensai:
"Ils ont dû descendre au village pour les provisions. Je vais probablement les rencontrer..."
Je continuai ma route, sur le chemin plongeant du Four-Neuf, et je regardai au loin devant moi. Je me disais sévèrement:
"Tant mieux! Lili m'attend déjà depuis deux heures. Je n'ai pas le droit de perdre une minute, et après ce que j'ai fait hier, je n'aurais même pas dû passer par ici!"
Je pris ma course.
Mais tout à coup, une voix claire chanta comme un coucou, sur deux notes:" Ou...Ou!"
Je regardai vers ma droite.
Au fond d'un petit champ d'herbes sèches, sous un très vieil olivier, je la vis installée sur une balançoire.
Chapitre 18
Le hamac était vide, et sous les acacias, il n'y avait personne.
Je refusai d'admettre que j'étais déçu, et je pensai:
"Ils ont dû descendre au village pour les provisions. Je vais probablement les rencontrer..."
Je continuai ma route, sur le chemin plongeant du Four-Neuf, et je regardai au loin devant moi. Je me disais sévèrement:
"Tant mieux! Lili m'attend déjà depuis deux heures. Je n'ai pas le droit de perdre une minute, et après ce que j'ai fait hier, je n'aurais même pas dû passer par ici!"
Je pris ma course.
Mais tout à coup, une voix claire chanta comme un coucou, sur deux notes:" Ou...Ou!"
Je regardai vers ma droite.
Au fond d'un petit champ d'herbes sèches, sous un très vieil olivier, je la vis installée sur une balançoire.
Dernière édition par Yves le Jeu 22 Fév - 1:27, édité 1 fois