Le temps des secrets de Marcel Pagnol
Chapitre 21
Je personnifiai ensuite le chien féroce, qui court en aboyant, l'écume aux babines, autour du palais de sa maîtresse, et j'en profitai pour lui lécher la main; enfin, encouragée par mon adoration béate, elle finit par me mettre dans la bouche une sauterelle vivante, que je croquai jusqu'au moent où je compris ce que c'était, et je la rejetai dans une nausée.
La reine voulut me bien pardonner de ne pas l' avoir avalée, et me débarbouilla longuement à l'eau de Cologne, puis, elle alla s'asseoir sur son trône - qui était le tabouret du piano installé sous l'acacia - et m'accorda une audience.
Alors, tandis que je me tenais au garde-à-vous, elle m'annonça une stupéfiante nouvelle.
Chapitre 21
Je personnifiai ensuite le chien féroce, qui court en aboyant, l'écume aux babines, autour du palais de sa maîtresse, et j'en profitai pour lui lécher la main; enfin, encouragée par mon adoration béate, elle finit par me mettre dans la bouche une sauterelle vivante, que je croquai jusqu'au moent où je compris ce que c'était, et je la rejetai dans une nausée.
La reine voulut me bien pardonner de ne pas l' avoir avalée, et me débarbouilla longuement à l'eau de Cologne, puis, elle alla s'asseoir sur son trône - qui était le tabouret du piano installé sous l'acacia - et m'accorda une audience.
Alors, tandis que je me tenais au garde-à-vous, elle m'annonça une stupéfiante nouvelle.