Le temps des secrets de Marcel Pagnol
Chapitre 23
J'avançai sans bruit, le dos glissant contre le mur, pour échapper au ruissellement des tuiles sans gouttières. J'atteignis le rideau de perles: je le soulevai. La porte était ouverte. Personne dans l'étroit vestibule. J'entendis un pas au premier étage. Assez timidement, je frappai à la porte. La voix de l'Infante cria:
"Qu'est-ce que c'est?"
Puis la fenêtre s'ouvrit, et elle me vit:
"Entrez donc! me dit-elle. Isabelle est en bas."
Il me sembla que l'expression de son visage ni sa voix n'étaient dignes d'une Reine Mère qui reçoit le prince prétendant. J'entrai.
J'avançai sur la pointe des pieds, afin de surprendre ma bien-aimée. Elle n'était pas dans le "livigroub", où régnait un certain désordre. Je longeai sans bruit le couloir. De l'autre côté du plafond , la Reine Mère marchait à grands pas, ouvrant et fermant de plaintives portes d' armoires.
Chapitre 23
J'avançai sans bruit, le dos glissant contre le mur, pour échapper au ruissellement des tuiles sans gouttières. J'atteignis le rideau de perles: je le soulevai. La porte était ouverte. Personne dans l'étroit vestibule. J'entendis un pas au premier étage. Assez timidement, je frappai à la porte. La voix de l'Infante cria:
"Qu'est-ce que c'est?"
Puis la fenêtre s'ouvrit, et elle me vit:
"Entrez donc! me dit-elle. Isabelle est en bas."
Il me sembla que l'expression de son visage ni sa voix n'étaient dignes d'une Reine Mère qui reçoit le prince prétendant. J'entrai.
J'avançai sur la pointe des pieds, afin de surprendre ma bien-aimée. Elle n'était pas dans le "livigroub", où régnait un certain désordre. Je longeai sans bruit le couloir. De l'autre côté du plafond , la Reine Mère marchait à grands pas, ouvrant et fermant de plaintives portes d' armoires.