Le temps des secrets de Marcel Pagnol
Chapitre 28 (fin)
Je voyais deux yeux de violette à travers une gerbe d'iris, une grappe de raisin noir devant des lèvres entrouvertes, et sur la charmante balançoire, la nuque brune d'une fillette qui pointait ses sandales blanches vers le feuillage tremblant d'un olivier... Puis, dans mes rêves de la nuit, j'entendais de lointaines musiques, et la petite reine rouge s'éloignait, infiniment triste et seule, sous les arceaux crépusculaires d'une forêt du temps jadis.
Chapitre 29
J'étais maintenant assez heureux, et je croyais que les vraies vacances commençaient. J'aurais dû comprendre cependant l'avertissement des petites pluies, et remarquer le fait que la lampe tempête ne se balançait plus sous la branche du figuier: nous prenions nos repas dans la salle à manger, sous la suspension moderne en cuivre découpé, dont le demi-globe opalin était frangé de pendeloques de verre bleu.
Chapitre 28 (fin)
Je voyais deux yeux de violette à travers une gerbe d'iris, une grappe de raisin noir devant des lèvres entrouvertes, et sur la charmante balançoire, la nuque brune d'une fillette qui pointait ses sandales blanches vers le feuillage tremblant d'un olivier... Puis, dans mes rêves de la nuit, j'entendais de lointaines musiques, et la petite reine rouge s'éloignait, infiniment triste et seule, sous les arceaux crépusculaires d'une forêt du temps jadis.
Chapitre 29
J'étais maintenant assez heureux, et je croyais que les vraies vacances commençaient. J'aurais dû comprendre cependant l'avertissement des petites pluies, et remarquer le fait que la lampe tempête ne se balançait plus sous la branche du figuier: nous prenions nos repas dans la salle à manger, sous la suspension moderne en cuivre découpé, dont le demi-globe opalin était frangé de pendeloques de verre bleu.