Voici la suite des paysans
Des douze années de la République française, le vieillard s’était fait une histoire
à lui, pleine uniquement des traits grandioses qui donneront à ce temps héroïque l’immortalité. Les infamies, les massacres, les spoliations, ce bonhomme voulait les ignorer ; il ne voyait que les dévoûments, le Vengeur , les dons à la patrie, l’élan du peuple aux frontières, et il continuait son rêve pour s’y endormir. La Révolution a eu beaucoup de poëtes semblables au père Niseron qui chantèrent leur poème aux armées, secrètement ou au grand jour, par des actes ensevelis sous les vagues de cet ouragan, et comme sous l’Empire, des blessés oubliés criaient : vive l’Empereur ! avant de mourir. Ce sublime appartient en propre à la France. L’abbé Brossette avait respecté cette inoffensive conviction.
Les niveaux plus faibles peuvent s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu’au bout
Des douze années de la République française, le vieillard s’était fait une histoire
à lui, pleine uniquement des traits grandioses qui donneront à ce temps héroïque l’immortalité. Les infamies, les massacres, les spoliations, ce bonhomme voulait les ignorer ; il ne voyait que les dévoûments, le Vengeur , les dons à la patrie, l’élan du peuple aux frontières, et il continuait son rêve pour s’y endormir. La Révolution a eu beaucoup de poëtes semblables au père Niseron qui chantèrent leur poème aux armées, secrètement ou au grand jour, par des actes ensevelis sous les vagues de cet ouragan, et comme sous l’Empire, des blessés oubliés criaient : vive l’Empereur ! avant de mourir. Ce sublime appartient en propre à la France. L’abbé Brossette avait respecté cette inoffensive conviction.
Les niveaux plus faibles peuvent s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu’au bout