Voici la suite des paysans
Le vieillard s’était attaché naïvement au curé pour ce seul mot dit par le prêtre : " Le Christianisme est la vraie république. " Et le vieux républicain portait la croix, et il revêtait la robe mi-parti de rouge et de noir, et il était digne, sérieux à l’Eglise, et il vivait des triples fonctions dont l’avait investi l’abbé Brossette qui voulut donner à ce brave homme, non pas de quoi vivre, mais de quoi ne pas mourir de faim.
Ce vieillard, l’Aristide de Blangy, parlait peu, comme toutes les nobles dupes qui s’enveloppent dans le manteau de la résignation ; mais il ne manquait jamais à blâmer le mal ; aussi les paysans le craignaient-ils comme les voleurs craignent la police. Il ne venait pas six fois dans l’année au Grand-I-Vert, quoiqu’on l’y fêtât toujours.
Les niveaux plus faibles peuvent s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu’au bout
Le vieillard s’était attaché naïvement au curé pour ce seul mot dit par le prêtre : " Le Christianisme est la vraie république. " Et le vieux républicain portait la croix, et il revêtait la robe mi-parti de rouge et de noir, et il était digne, sérieux à l’Eglise, et il vivait des triples fonctions dont l’avait investi l’abbé Brossette qui voulut donner à ce brave homme, non pas de quoi vivre, mais de quoi ne pas mourir de faim.
Ce vieillard, l’Aristide de Blangy, parlait peu, comme toutes les nobles dupes qui s’enveloppent dans le manteau de la résignation ; mais il ne manquait jamais à blâmer le mal ; aussi les paysans le craignaient-ils comme les voleurs craignent la police. Il ne venait pas six fois dans l’année au Grand-I-Vert, quoiqu’on l’y fêtât toujours.
Les niveaux plus faibles peuvent s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu’au bout