Le temps des secrets de Marcel Pagnol
Chapitre 20
Sans la moindre hésitation apparente, je m'avançai vers le fauve - en comptant sur le magnétisme bien connu du regard de l'homme d'une part, et d'autre part, sur la solidité de la chaîne.
Ma vue sembla surexciter l'animal: je m'arrêtai prudemment, au bord du demi-cercle qu'avaient tracé ses allées et venues : du fond de la niche, il bondit, mais d'un élan si prodigieux que la boucle du collier céda. Isabelle poussa un cri de terreur. J'esquissai un bond en arrière: trop tard! Les longues pattes agrippèrent mes épaules, je vis briller quatre canines aussi pointues que des breloques d' explorateur... De toutes mes forces, je repoussai le dur poitrail, mais une longue langue douce me lécha furieusement le visage, tandis que la bête féroce poussait de longs gémissements.
Chapitre 20
Sans la moindre hésitation apparente, je m'avançai vers le fauve - en comptant sur le magnétisme bien connu du regard de l'homme d'une part, et d'autre part, sur la solidité de la chaîne.
Ma vue sembla surexciter l'animal: je m'arrêtai prudemment, au bord du demi-cercle qu'avaient tracé ses allées et venues : du fond de la niche, il bondit, mais d'un élan si prodigieux que la boucle du collier céda. Isabelle poussa un cri de terreur. J'esquissai un bond en arrière: trop tard! Les longues pattes agrippèrent mes épaules, je vis briller quatre canines aussi pointues que des breloques d' explorateur... De toutes mes forces, je repoussai le dur poitrail, mais une longue langue douce me lécha furieusement le visage, tandis que la bête féroce poussait de longs gémissements.
Dernière édition par Yves le Lun 15 Avr - 5:10, édité 1 fois