Le temps des secrets de Marcel Pagnol
Chapitre 24
Je déclarai donc que j'allais partir tout seul pour le Taoumé, afin d'observer le passage des oiseaux, et de choisir les emplacements de nos pièges, et je chargeai ma mère de dire à Lili, lorsqu'il viendrait vers quatre heures, que je l'attendrais à la cabane des charbonniers, au pied de l'éperon du Taoumé.
Je remplis ma besace de pièges, et d'un sac bourré d'oilves tunisiennes. Puis, sous l'oeil de mon père, qui tint à surveiller la direction de mon départ, je pris le chemin des collines, et je montais de temps à autre sur une roche, afin de rassurer le soupçonneux Joseph.
Chemin faisant, je réfléchissais à mon aventure.
Je revoyais cette porte grise, ces boucles détendues, cette pelle horizontale où le crime du chat fumait comme un tison...Elle n'était ni fée, ni reine, ni noble.
Chapitre 24
Je déclarai donc que j'allais partir tout seul pour le Taoumé, afin d'observer le passage des oiseaux, et de choisir les emplacements de nos pièges, et je chargeai ma mère de dire à Lili, lorsqu'il viendrait vers quatre heures, que je l'attendrais à la cabane des charbonniers, au pied de l'éperon du Taoumé.
Je remplis ma besace de pièges, et d'un sac bourré d'oilves tunisiennes. Puis, sous l'oeil de mon père, qui tint à surveiller la direction de mon départ, je pris le chemin des collines, et je montais de temps à autre sur une roche, afin de rassurer le soupçonneux Joseph.
Chemin faisant, je réfléchissais à mon aventure.
Je revoyais cette porte grise, ces boucles détendues, cette pelle horizontale où le crime du chat fumait comme un tison...Elle n'était ni fée, ni reine, ni noble.
Dernière édition par Yves le Dim 11 Aoû - 23:41, édité 1 fois