Le temps des secrets de Marcel Pagnol
Chapitre 4
La tante Rose fit une réponse inintelligible, qui se termina par un éclat de rire.
Je fus aussitôt rassuré: non, le grand-père n'était pas mort, puisqu'elle riait.
"En tout cas, dit soudain ma mère, puisqu'il veut nous voir, il faut y aller tout de suite.
-C'est surtout Marcel qu'il réclame! dit la tante Fifi.
-Je vais le réveiller, dit la voix de mon père."
Je me hâtai de refermer ma porte,, je bondis dans mon lit, et je remontai le drap sur mon visage; puis, en réglant ma respiration sur celle de Paul, qui dormait profondément, je feignis le paisible sommeil de l'innocence.
Joseph entra sans bruit, portant une lumière dont la lueur perça le drap.
Il m'appela à voix basse: je répondis par un profond soupir, et je me tournai vers le mur. Alors, il posa sa main sur mon épaule. Je tressaillis, et j'ouvris brusquement des yeux énormes en prenant l'air égaré.
Chapitre 4
La tante Rose fit une réponse inintelligible, qui se termina par un éclat de rire.
Je fus aussitôt rassuré: non, le grand-père n'était pas mort, puisqu'elle riait.
"En tout cas, dit soudain ma mère, puisqu'il veut nous voir, il faut y aller tout de suite.
-C'est surtout Marcel qu'il réclame! dit la tante Fifi.
-Je vais le réveiller, dit la voix de mon père."
Je me hâtai de refermer ma porte,, je bondis dans mon lit, et je remontai le drap sur mon visage; puis, en réglant ma respiration sur celle de Paul, qui dormait profondément, je feignis le paisible sommeil de l'innocence.
Joseph entra sans bruit, portant une lumière dont la lueur perça le drap.
Il m'appela à voix basse: je répondis par un profond soupir, et je me tournai vers le mur. Alors, il posa sa main sur mon épaule. Je tressaillis, et j'ouvris brusquement des yeux énormes en prenant l'air égaré.