Voici la suite des paysans
- Il ne craint donc pas la justice ?... dit Blondet.
- D’abord, il est le beau-père du Procureur du Roi, répondit le curé qui fit une pause. Puis vous ne soupçonnez pas, reprit-il, l’insouciance profonde de la po- lice cantonale et du Parquet à l’égard de ces gens-là. Pourvu que les paysans ne brûlent pas les fermes, qu’ils n’assassinent pas, qu’ils n’empoisonnent pas, et qu’ils paient leurs contributions, on les laisse faire ce qu’ils veulent entr’eux ; et, comme ils sont sans principes religieux, il se passe des choses affreuses. De l’autre côté du bassin de l’Avonne, les vieillards impotents tremblent de rester à la maison, car alors on ne leur donne plus à manger ; aussi vont-ils aux champs tant que leurs jambes peuvent les porter ; s’ils se couchent, ils savent très-bien que c’est pour mourir, faute de nourriture.
Les niveaux plus faibles peuvent s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu’au bout
- Il ne craint donc pas la justice ?... dit Blondet.
- D’abord, il est le beau-père du Procureur du Roi, répondit le curé qui fit une pause. Puis vous ne soupçonnez pas, reprit-il, l’insouciance profonde de la po- lice cantonale et du Parquet à l’égard de ces gens-là. Pourvu que les paysans ne brûlent pas les fermes, qu’ils n’assassinent pas, qu’ils n’empoisonnent pas, et qu’ils paient leurs contributions, on les laisse faire ce qu’ils veulent entr’eux ; et, comme ils sont sans principes religieux, il se passe des choses affreuses. De l’autre côté du bassin de l’Avonne, les vieillards impotents tremblent de rester à la maison, car alors on ne leur donne plus à manger ; aussi vont-ils aux champs tant que leurs jambes peuvent les porter ; s’ils se couchent, ils savent très-bien que c’est pour mourir, faute de nourriture.
Les niveaux plus faibles peuvent s'arrêter dès la première phrase.
Les plus forts iront jusqu’au bout