Le temps des secrets de Marcel Pagnol
Chapitre 17
Alors, les malheureux qui paraissaient aux fenêtres, désespérés par cette opinion de l'oncle Jules, se mirent à plonger dans la rue... En frappant le trottoir, leur tête explosait, et j'entendais une petite détonation, comme quand on fait éclater un sac en papier. D'autres, là-haut, couraient au bord du toit, à travers les flammes. C'est à ce moment-là que la fenêtre fermée du dernier étage, juste au milieu de la façade, s'ouvrit toute seule, et qu' Isabelle parut. Elle était tout en blanc, comme une mariée. Derrière elle, l'incendie rougeoyait. Elle tenait une gerbe de fleurs dans ses bras. Elle ne montrait aucune crainte. Au contraire, elle souriait: elle savait que j'étais là.
Je m'élançai à travers la foule. Je courus vers la porte embrasée.
Chapitre 17
Alors, les malheureux qui paraissaient aux fenêtres, désespérés par cette opinion de l'oncle Jules, se mirent à plonger dans la rue... En frappant le trottoir, leur tête explosait, et j'entendais une petite détonation, comme quand on fait éclater un sac en papier. D'autres, là-haut, couraient au bord du toit, à travers les flammes. C'est à ce moment-là que la fenêtre fermée du dernier étage, juste au milieu de la façade, s'ouvrit toute seule, et qu' Isabelle parut. Elle était tout en blanc, comme une mariée. Derrière elle, l'incendie rougeoyait. Elle tenait une gerbe de fleurs dans ses bras. Elle ne montrait aucune crainte. Au contraire, elle souriait: elle savait que j'étais là.
Je m'élançai à travers la foule. Je courus vers la porte embrasée.