Le temps des secrets de Marcel Pagnol
Chapitre 25
Il avait lancé une grosse pierre dans le fourré; alors la tête horrible s'éleva dans les airs, au bout d'un énorme ressort de sommier, aussi épais que le mollet d'un homme...
"Pan! Pan! Je tire coup sur coup. Eh bien, mes amis, les chevrotines, ça lui a fait pas plus d'effet qu'une poignée de pois chiches! Il a sifflé, et il s'est balancé en me regardant. Alors j'ai compris qu'il voulait me faire tourner les sangs: j'ai pris peur, j'ai lâché mon fusil, et j'ai profité de la pente du vallon pour sauver ma peau. Si on y allait à cinq ou six, avec des balles, on pourrait peut-être l'avoir?...
Ils y allèrent le lendemain précédés par une demi-douzaine de chiens; on retrouva le fusil de Pétugue, mais nulle trace de Souffrance ni du monstrueux serpent.
On adore, dans le monde de Pagnol, ces histoires, ces aventures, dont on grossit les événements avec un plaisir manifeste.
Chapitre 25
Il avait lancé une grosse pierre dans le fourré; alors la tête horrible s'éleva dans les airs, au bout d'un énorme ressort de sommier, aussi épais que le mollet d'un homme...
"Pan! Pan! Je tire coup sur coup. Eh bien, mes amis, les chevrotines, ça lui a fait pas plus d'effet qu'une poignée de pois chiches! Il a sifflé, et il s'est balancé en me regardant. Alors j'ai compris qu'il voulait me faire tourner les sangs: j'ai pris peur, j'ai lâché mon fusil, et j'ai profité de la pente du vallon pour sauver ma peau. Si on y allait à cinq ou six, avec des balles, on pourrait peut-être l'avoir?...
Ils y allèrent le lendemain précédés par une demi-douzaine de chiens; on retrouva le fusil de Pétugue, mais nulle trace de Souffrance ni du monstrueux serpent.
On adore, dans le monde de Pagnol, ces histoires, ces aventures, dont on grossit les événements avec un plaisir manifeste.
Dernière édition par Yves le Lun 2 Sep - 4:20, édité 3 fois